Bridgess
Administrateur
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Date d'inscription : 03/02/2009
Feuille de personnage
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 |  Sujet: Découvrir ce qu'est le Rp  Ven 3 Avr - 21:18 | |
| Le RPG Vous aimez le forum mais, vous ne savez pas ce qu'est le RPG ni le Rp. Ce topic est pour vous
۞ Définition Générale
Le Rôle Playing Game, et son homologue français le Jeu de Rôle, se décline en une large gamme de supports différents. Le principe reste le même, mais vous pouvez jouer sur table, grandeur nature, en réalité alternée, par forum, par jeu vidéo, jeu en ligne, jeu en cartes 2D... Dans tous les cas, il s'agit d'incarner un personnage dans une aventure fictive et de le faire évoluer dans ce contexte.
••• Le Jeu de rôle est souvent le terrain d'une expérimentation temporelle et spatiale : l'exploration et la découverte d'un espace, le déroulement linéaire d'un jeu.
۞ Définition sur Forum
Appliqué au forum, le RPG consiste à mener comme une double vie. L'accent est davantage mis sur la psychologie de votre personnage, dont vous narrez les aventures vous-mêmes. La particularité du forum impose un ou plusieurs interlocuteurs qui interviennent dans vos élucubrations et échangent avec vous. Pour cette raison, le squelette le plus répandu de Jdr par forum consiste à écrire un sujet dans une catégorie qui fait office de lieu (exemple : Le marais) et à construire une intrigue avec celui qui vous répondra. La démarche peut se rapprocher de celle d'un roman dont vous êtes un des personnages. Mais l'histoire s'écrit avec les autres sur la base d'un canevas, dans le respect d'un contexte statué à l'avance.
۞ Exemple
- Spoiler:
Nous sommes dans une ville nommée {Virtual C.I.T.Y*, et nos trois personnages viennent d'arriver dans la même rue. Pour eux trois, c'est l'heure de l'installation dans cette ville, ils ne se sont jamais vus avant.
→ AKIKO
Akiko posait pour la première fois le pied sur le sol de sa nouvelle ville. Quand elle descendit du taxi qui l'avait emmené ici elle lâcha un soupir de soulagement. Le voyage n'avait pas été des meilleurs et elle avait un mal de dos pas possible, sans oublier qu'elle avait horriblement mal aux jambes du fait de ne pas avoir marché depuis plusieurs heures déjà. Elle se tourna alors vers la voiture et vit qu'elle s'éloignait déjà, la laissant seule au milieu d'une ville qu'elle ne connaissait pas du tout. Deuxième soupir. Cette fois c'était plutôt parce qu'elle en avait déjà marre. Prenant alors conscience qu'elle devait s'activer, elle s'étira longuement puis regarda autour d'elle. Elle était dans une grande rue... Dont elle ne voyait pas le nom. Difficile d'être dans une position plus complexe. Et dire qu'elle avait refusée qu'on l'accompagne... Quelle idiote elle faisait parfois... Tout ça parce qu'elle n'acceptait pas le fait qu'on la change d'établissement et de ville sans vraiment lui demander son opinion... Un mal de tête lui prit alors. Signe qu'elle était épuisée et qu'elle ne pourrait plus bouger d'ici si elle ne se reposait pas. Elle fit alors un rapide tour sur elle-même et aperçu un banc public. Elle se traina alors jusqu'à lui et s'y laissa tomber lourdement. Elle se prit alors la tête dans les mains, et entreprit de faire le point sur ses deux dernières journées. Juste histoire de savoir où elle en était et... De désespérer un peu.
Elle ne se souvenait déjà plus de la date, ça commençait fort, imaginons que ce soit aujourd'hui sa rentrée au lycée... En parlant de lycée... Il fallait qu'elle appelle les responsables de son ancien établissement... Quels idiots ceux-là ! Ils pensaient à quoi en l'envoyant ici ! Lui faire prendre des vacances ? Akiko pensait sincèrement que c'était ça. Quand on y réfléchissait, il lui avait dit que ça lui changerait les idées... ça c'était sans doute parce qu'elle cherche sans arrêt la cause de la mort de ses parents... Que ça la changerait d'air... C'était vrai qu'elle était toute l'année dans le même établissement scolaire, et donc dans une ambiance de permanent travail... Et que pour finir, elle allait enfin connaître d'autres personnes... Comme si on pouvait dire qu'elle connaissait les élèves de son ancien lycée... N'importe quoi... Elle ne connaissait personne et ne voulait pas les connaître de toute façon. Elle soupira et ouvrit les yeux, s'apercevant soudainement qu'on l'observait. elle regarda alors la personne qui la regardait. Elle avait beau être nouvelle dans cette ville, ce n'était pas une bête de cirque quand même. Elle sursauta alors, la personne regardait légèrement sur la droite d'Akiko. Cette dernière se tourna et vit derrière elle une affiche. Ce n'était donc pas elle qu'elle regardait mais plutôt l'affiche... Serait-elle devenue paranoïaque ? Nouveau soupir... Quelle journée. Akiko se leva et se mit à marcher. Elle cherchait quoi au juste ? Elle n'en savait trop rien... elle baissa la tête ne regardant pas où elle allait. Qu'elle importance, de toute façon elle n'en avait aucune idée. Soudain elle percuta violemment quelqu'un et se retrouva au sol un peu sonnée. Elle se rela brusquement et réalisa se qui s'était passé. Elle regarda alors autour d'elle et vit la personne qu'elle avait renversée. Elle se dirigea vers elle et l'aida à se relever.Elle ouvra alors la bouche pour s'excuser et lui dit doucement :
-Excusez moi... J'aurais du faire attention... Vous n'avez pas mal ? puis voyant que la personne allait plus ou moins bien elle continua Encore désolée... Je...
Akiko avait un peu honte, ça ne lui était encore jamais arrivée et il fallait dire qu'elle se sentait un peu idiote sur le moment. Elle resta là, avec un air un peu déboussolée, et regarda la personne qu'elle avait percutée dans l'attente d'une réponse. elle espérait qu'elle le prendrait plutôt bien et qu'elle ne serait pas en colère.
→ POPOP
Popop s'était levé à la fraîche ce matin-là. Pour ne pas déranger son petit monde, ce qu'elle faisait déjà depuis 8 ans, date à laquelle elle avait terminée ses études, elle prit ses affaires sans bruit, et se faufila au dehors sans même claquer la porte d'entrée. Ni au revoir, ni lettre. La veille, lorsqu'elle avait vu le nom de cette ville sur l'annuaire - {Virtual C.I.T.Y* - l'accolade lui avait parut si belle que sa vie n'avait de sens que là-bas, en cette contrée lointaine. Ses effets n'avaient pas été long à ramasser, et elle s'en était remis à la bonne volonté des routiers, qui la prenaient - trop rarement - en stop. Après des heures et des heures d'attente, de connaissance, d'ncertitude et d'art, la voilà enfin aux portes du futur.
Il lui semblait qu'ici, la vie serait différente. Que ses optimismes pourraient éclore, qu'elle pourrait donner corps aux concepts, que les couleurs changeraient de nom. Beaucoup de choses étaient à découvrir, beaucoup à faire... Mais quoi! N'avaient-on pas le temps? En questionnant ses conducteurs, elle avait appris quelques menus informations sur ce bout de rêve. En signalant son installation, elle pourrait déjà obtenir 500 000€. Alors on pouvait bien marcher doucement, pour le moment.
Merveille! Les bâtiments lui semblaient si différents les uns des autres, colorés, birscornus... Les rumeurs de la population si chantantes...Elle en vit un bout, pourtant, qui ne semblait pas d'accord. L'harmonie du tableau devait déplaire à la contemporaine, qui se prenait la tête dans les mains. Son désaccord semblait si profond que pour le moment, elle préférait lire l'affiche juste derrière elle. Pas ininterressante, d'ailleurs. Elle précisait l'ouverture d'un nouveau club à la Maison Clubbique. Elle se promit d'y faire un tour.
Tout à ses pensées pompeuses, elle divagua sur le thème des étoiles scintillantes de sincérité, et se heurta tout à coup à... notre abominable grincheuse. Renfermée, la pauvre petite? Eh bien soit! Elle ne connaissait certes pas Popop, on remédierait à l'affaire. L'autre se confondait en excuses. Décidément, tout faux, jeune fille!
"Eh! Quoi, quoi! Relève un peu la tête, fichtre! Ai-je l'air si affreuse, que tes yeux n'osent rencontrer les miens? Des excuses, que diable! Que vais-je en faire? Sèche tes larmes, ma jolie!"
En se rapprochant doucement, elle murmura à son oreille: "Et cesse donc, tu veux? Carpe diem..."
→ LEWIS
Le jeune Lewis habitait Virtual CITY depuis quelques jours à peine. Il logeait encore aux Hotels Sliton hier lorsqu'il était tombé avec surprise sur une annonce de colocation. L'hébergeuse en question semblait un peu lunaire, et Greystone espérait qu'elle serait charmante. Après tout, il faut bien le dire, notre homme est un coureur de jupon hors pair.
Tout en faisant un détour par Night Street et le cybercafé que l'avenue abritait, il marchait avec détermination vers son nouveau logement. Lui, nouveau directeur du journal de la ville, n'avait pas l'ambition encore de vivre à Sunlight's District, et saisissait l'occasion d'un petit appartement de l'Avenue Fest. En remontant la rue, il aperçut une affiche placardée. Les couleurs criardes attiraient l'oeil, et il ne manqua pas de remarquer les deux jeunes filles qui ne tenaient devant.
L'une, adolescente, paraissait plongée dans ses pensées, inquiète sans doute. L'autre, ah, l'autre, se tamponna avec la première! Lewis manqua s'étrangler de rire. Traversant la chaussée pour rejoindre les deux "accidentés", il les interpella galamment:
"Mesdemoiselles! Allez-vous bien?"
L'ignorant tout d'abord, la plus âgée se pencha à l'oreille de la renfrognée. Lewis, vexé, insista pourtant:
"Dites, vous n'avez rien?"
A ce moment-là, enfin, on daigna lui adresser la parole.
→ AKIKO
Akiko fusilla du regard la femme qu'elle avait renversée. Etait-ce une façon de remercier une personne qui venait de s'excuser. Non, mais pour qui se prenait-elle celle là. Sérieusement, ce n'était pas tout les jours qu'Akiko s'excusait, et il fallait que quand elle le fasse on lui réponde de cette manière. Mais ce qui énerva Akiko n'était pas que les paroles de son interlocutrice, non, son phrasé était encore plus agaçant que le reste. Un phrasé qui lui donnait l'air supérieur, à la limite de l'arrogance. En résumé, Akiko n'aimait pas du tout cette personne qui lui avait donné une première opinion sur elle vraiment très négative. Un jeune homme se pointa alors leur demandant si elles allaient bien. Akiko n'y prêta aucune attention, elle n'avait pas besoin d'une personne en plus pour la déranger. La femme face à elle remplissait déjà très bien ce rôle. Justement, en parlant d'elle, elle se pencha vers elle et lui chuchota quelques mots. Là s'en était trop. Akiko serra le poing. Elle allait voir cette femme. Elle ouvrit alors la bouche pour répliquer mais voilà que le jeune homme de tout à l'heure reprit la parole pour dire exactement la même chose. Akiko grinça des dents. Elle se tourna vers lui et elle lui répondit. On aurait dis que la pauvre Akiko allait éclatée.
-Voyez-vous, je ne vais pas du tout bien. J'ai tamponné cette jeune femme, me suis excusée, ce qui entre nous, n'est pas naturel chez moi, et voilà comment on me remercie. Elle imita alors l'artiste d'une manière exagérée. "Oh ma chère, arrête donc un peu, regarde moi dans les yeux...Et nianianii, nianiania !" Non mais je suis où là. Pff, sérieusement. En plus il faut que vous vous pointiez et que vous en rajoutiez.
Le jour de son arrivée en ville se passait vraiment bien, elle faisait déjà de nouvelles connaissances. Tout paraissait parfait ici, elle allait certainement se plaire. Akiko soupira. Elle se mit alors à marcher. Elle arriva alors à hauteur du panneau publicitaire. Elle grinça des dents. Puis finalement fit le tour de la pancarte et revint en direction des deux personnes qu'elle avait laissée sur place. Elle les regarda un moment puis son sourire habituel revint et elle dit beaucoup plus gentiment qu'un peu plus tôt :
-Et bien, et bien... Je me suis emportée. C'est dur d'arriver dans une nouvelle ville comme ça alors le stress m'a mal fait réagir. Sinon, heu, puis-je savoir à qui j'ai affaire ?
Elle avait regardée la femme en face d'elle pendant qu'elle avait parlé. Akiko avait bien prit soin de ne pas dire les mots qui lui revaudraient une autre tirade de sa part, à savoir "désolée" ou encore "excusez-moi". Cependant, le fait qu'elle ait changé d'attitude s'y brusquement, ôterait sans doute l'idée à l'artiste de recommencer. C'est du moins ce qu'elle espérait. Elle se tourna vers l'homme qui les regardait. En fait, elle avait beau paraitre calme maintenant, une nouvelle réflexion ne passerait pas. Désespérant tout ça...
→ Et ainsi de suite...
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